2. Pierre Toulouse, ingénieur et cycliste à Paris
«Le vélo, quel bonheur, mais quelle galère!»
Je travaille à Paris et j’habite en proche banlieue. Quel bonheur de faire ce trajet à vélo! Cela fait trente ans que je roule dans Paris, et je suis ravi. On avance assez vite, on échappe aux embouteillages, il n’y a pas d’impondérables. Le seul souci, c’est la crevaison, une ou deux fois par an. Mais, dans Paris, on peut trouver assez facilement un magasin spécialisé. J’y laisse ma bicyclette le matin, je la reprends le soir, cela coûte 20 euros: une sacrée différence avec la voiture!
J’arrive réveillé et frais au travail. Dans la journée, une course que j’hésiterais à faire en voiture ou en transports en commun ne pose pas de problème: le vélo permet de multiplier les activités. Le soir, quand je repars du bureau stressé, cela fait du bien de remuer. J’arrive chez moi détendu. Enfin, le cycliste participe à la vie de la rue. J’ai le sentiment de faire partie des vrais citoyens.
Malgré ces avantages, le cyclisme ne représente que 3% des déplacements de surface à Paris. Car il y a encore beaucoup de progrès à faire du côté des pouvoirs publics. En banlieue, les aménagements pour les cyclistes sont rares. Il faut plonger au milieu des poids lourds. Une fois à Paris, ça va mieux. On y trouve des voies cyclables, bien conçues, mais mal entretenues et souvent squattées par les motards et des voitures en stationnement.
La progression est aussi ralentie par les feux. Comme leur synchronisation est adaptée à la vitesse des automobiles, c’est-à-dire 40 kilomètres à l’heure, les cyclistes se prennent tous les feux rouges! Or le moment le plus pénible pour nous, c’est l’arrêt. On est toujours un peu de guingois et ensuite il faut redémarrer, dans des conditions parfois périlleuses. Ce qui explique—sans le justifier—qu’un certain nombre d’entre nous négligent de respecter les feux rouges. Si l’on voulait vraiment réduire la circulation automobile, on ne les ajusterait pas à la vitesse des voitures.
Autre difficulté: malgré les itinéraires aménagés, rien n’est prévu pour qu’on puisse éviter certaines places désagréables, comme la Bastille ou la Concorde. Souvent, il n’y a qu’une solution pour les contourner: emprunter des sens interdits.
J’ai encore le sentiment d’être un intrus. Si l’on veut vraiment convertir davantage de Français à la petite reine, pourquoi ne pas répondre sérieusement aux difficultés rencontrées par les cyclistes?
En banlieue, «il faut plonger au milieu des poids lourds»: _____
此处 poids lourds 意为“大货车”,因此答案为 A。
À la fin du 3e paragraphe, «voie squattée» veut dire: _____
由第三段最后一句“On y trouve des voies cyclables, bien conçues, mais mal entretenues et souvent squattées par les motards et des voitures en stationnement.”可知此处意为自行车道被摩托车和汽车非法占用,因此 «voie squattée »在此处意为“道路被非法占用”。
D’après Monsieur Toulouse, les cyclistes se prennent tous les feux rouges, parce que: _____
由文章倒数第三段第一句“La progression est aussi ralentie par les feux. Comme leur synchronisation est adaptée à la vitesse des automobiles, c’est-à-dire 40 kilomètres à l’heure, les cyclistes se prennent tous les feux rouges!”可知答案为 C。
D’après Monsieur Toulouse: _____
由文章倒数第三段倒数第二句“Ce qui explique -sans le justifier - qu’un certain nombre d’entre nous négligent de respecter les feux rouges.”以及倒数第二段“Autre difficulté: malgré les itinéraires aménagés, rien n’est prévu pour qu’on puisse éviter certaines places désagréables, comme la Bastille ou la Concorde. Souvent, il n’y a qu’une solution pour les contourner: emprunter des sens interdits.”可知包括作者在内的骑自行车的人经常不 得不违反交通法则。
À la fin du texte, «la petite reine» veut dire: _____
由文章最后一段最后一句“Si l’on veut vraiment convertir davantage de Français à la petite reine, pourquoi ne pas répondre sérieusement aux difficultés rencontrées par les cyclistes?”可知,此处“la petite reine”是指自 行车。