Je crois qu’on ne peut s’empêcher d’éprouver aujourd’hui un certain malaise à 1a lecture de ces pages. La bonne conscience d’une supériorité de la culture occidentale s’y étale à trop d’endroits (face à notre « éducation intellectuelle », la « race asiatique »), et ce préjugé ethnocentrique est d’autant plus fort qu’il s’appuie, sans l’ombre d’un remords, sur une relation coloniale (les représentants « les plus importants » de la « nation chinois », ce sont nos coolies...). Au Chinois d’assumer ainsi le rôle de « l’autre » par excellence, de servir commodément d’antipode : en même temps que nous le considérons avec « curiosité », nous nous sentons confortés dans nos valeurs.
Et néanmoins ces pages ne sont pas aussi transparentes qu’elles pourraient le sembler de prime abord, quelque chose échappe progressivement au cadrage initial, qui rend la réflexion de plus en plus inquiéte et tortueuse. Au départ, certes, tout est clair : nons autres, Occidentaux, nous pouvons nous exprimer directement paine que nous allons droit aux chose, guidés que nous sommes par « le sentiment de la ligne droite » qui est aussi le plus court chemin vers la vérité ; tandis que les Chinois, eux, s’embarrassent de circonlocutions, voire s’ingénient à exprimer par un détour ce qui pant être si « simple » mais que persornne, parmi eux, « ne veut » exprimer avec simplicité. Peut-on néanmoins s’en tenir là ? Si imbu qu’il soit de la valeur de la culture occidentale, notre témoin ne peut se contenter d’accuser l’antre de bizarrerie, voire le soupçonner d’une certaine perversité. Force est aussi de recornnaitre que ce gofit injustifié du détour n’en constitue pas moins une sorte de « talent », que cette dérobade continuelle vis-a-vis des exigences de la communication s’est érigée en « élégance », donc participe à l’art : dans le cas du chinois, il ne suffit pas d’étudier la langue, il faut encore apprendre à déchiffrer le discours; une « grande puissance de de déduction » est requise, en Chine, jusque dans nos rapports avec les gens les plus simples, à l’occasion des échanges les plus quotidiens. Plus inquiétant encore : ce gout immodéré du détour nous faire prendre confusément conscience, « au point de vue généra l», d’un changement possible des perspectives. Car nous découvrons qu’un autre sens se fair jour, au travers même du détour (« a Pickwickian sense », nous dit précisément cet auteur), donc qu’une efficacité est à l’oeuvre, qui ne sont pas seulement le fait de quelques mauvais esprits (dont on pourrait se débarraser commodment en les traitant d’imposteurs ou de sophistes ) : ce fonctionnement indirect fait l’objet d’un consensus, il apparaît même à l’intérieur de cette autre communauté, comme allant de soi. Du même coup, c’est la « moelle » des choses qui nous échappe (ainsi que la consistance d’un « sujet »), notre critère de départ est brouillé et nous basculons hors de la sacro-sainte « véracité ».
Questions :
De prime abord, l’auteur de « ces pages » croirait que:
从第一段话中的西方文化的优越感反过来看出部分观点认为中国文化劣于西方文化。
Les occidentaux ont un préjuge ethnocentrique contre les Chinois, à plus forte raison:
通过第一段的第二句,这种成见因为两者的殖民关系而变得更深可看出形成这种成见最大原因是两者曾经的殖民关系。
La façon de s’exprimer en Occident est :
从第二段第二句作者认为:“我们西方人表达更直接”可知西方的表达方式更为直接。
Les Occidentaux vont droit aux choses parce que :
第二段第二句:“我们在直接思想的影响下……”可知选择C。
D’après l’auteur du texte, le détour des Chinois constitue quand même:
从第二段第五句:“这种优雅成为了艺术的一部分”看出作者认为这种委婉的说话方式是一种艺术。
Pour comprendre les Chinois:
从第二段第五句:光学语言是不够的,还要了解他们说话的意图看出要想更好的理解中国人,还需要理解他们说话的意图。
En raison d’« une grande puissance de déduction », le détour des Chinois pourrait :
从第二段末尾,“正是这种表达方式不同的“力量”使得中西方产生了区别。”看出应该选择B。
« Cette autre communauté » soulignée signifie :
节选前后皆在介绍中国的委婉的表达方式,因而“这个”指的是中国。
La « moelle » soulignée signifie :
根据第二段结尾,moelle为“精华”的意思,可看出选项只有B符合这个意思。
Suivant l’anteur, ce qui ferait pendant à l’attachement à la « véracité » des Occidentaux serait, du côté chinois,
根据全文讲述的主体内容:中西方表达方式的不同可看出在中国看来使得两者出现不同的就是两方不同的表达方式。